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Lettres et mots et cris

8 août 2011

Lors de ces jours précieux

Lors de ces jours précieux

Lumière dans leurs yeux,

une once, parfois un gouffre

de trissesse

duquel se hissent, dans quelques secondes

perdues

dans le temps, les félûres causées par le passé.

Yeux d'enfants.

Purs à même la peau.

Si grands à l'intérieur,

Posture hissée vers le haut,

les pieds ancrés dans la terre,

ils se tiennent là.

L'apparence révèle mais ne réveille pas tout.

Masque décoré de vains artifices

Vaines façades autour

et auprès desquelles tous pensent la trouver

cette chose curieuse qu'ils appellent Bonheur

On peut aimer le monde

comme on aime la brise

Et aimer sa rosée, les rayons du soleil,

La lumière de la lune, le bruit du ruisseau,

Aimer les arbres au vent, voir la marée monter,

Suivre un oiseau au vol, noir dans l'étendue bleue,

l'odeur des champs le matin, le toucher de la roche.

Les éléments sont là,

trop souvent négligés par nos yeux aveuglés

vainement reproduits et poussés dans l'oubli

les sens sont là oui

Je les ai retouvés, ils s'étaient endormis

ils se sont réveillés

Lors de ces jours précieux



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8 août 2011

Que se meurent les lumières

Le 07.08.2011

Que se meurent les lumières

L'été. Magnifique pont flottant entre deux terres

D'où l'on prend soin du rythme

de ses pas

Délicates empreintes

On rafraîchit notre peau

à l'eau

claire d'une source

On se retourne pour voir à contre-jour s'éloigner

les lumières anciennes

Lété

Pont d'où apperçoivent, plissés deux yeux innocents

le prochain Ether

Terres des trouvailles, terrains promis de nos belles rencontres

parcelles sans un portail

Les fruits de nos choix y germent bien déjà

et naissent leurs sourires au soleil

et se rient de leurs jeunes éclats

Voir se mourir les facettes qui se logeaient au cœur

en instants consummés

naturellement, las et réduits

en cendres

Aujourd'hui vides et choeurs passés

Vieilles valeurs éclatées

Et la prochaine colline, se tient là, lumineuse

Belle, droite et radieuse

Elle semble déjà

plus haute et plus fertile

Des regards prennent

Fin

D'autres yeux grands ouverts,

sont déjà là, pupilles

souriantes, au bras d'une rencontre

à de si petites

choses près

créée.



C'est un vol en éclat,

C'est un rire aux éclats.



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